Bonjour,
Les clubs d’astronomie de l’Indre Caroline H et Galilée organisent leur troisième édition des Rencontres Astronomiques en Berry Sud (RABS) du 13 au 16 septembre 2023.
Toutes les informations utiles sont sur le site des RABS :
Vous trouverez en particulier nos spécificités, la situation géographique des rencontres (à Maillet 36340, Indre) sous l’onglet “présentation”, ainsi que les fiches d’inscription 2023 au menu principal, et les historiques des deux premières éditions.
Au programme : des expositions astronomiques, des activités spécifiques pour les enfants, des observations diurnes et nocturnes, des animations pour le public, et des conférences par des astronomes amateurs présents, mais aussi par des astrophysiciens de renom : seront présents les conférenciers Nicolas LAPORTE de l’Université de Cambridge, Agnès COUSIN de l’IRAP de Toulouse, Dominique PROUST de l’Observatoire de Paris, et Yaël NAZÉ de l’Université de Liège.
N’hésitez pas à diffuser largement l’information à votre entourage.
Merci de votre attention, et à bientôt.
Jean-Pierre, pour le Comité de Pilotage des RABS
Jean-Pierre Maratrey
5 bis Milliaboeuf
36200 BOUESSE
06 80 44 42 81
Site photo : www.maratreyjeanpierre.fr
Ouverture de l’enregistrement pour le concours de photo organisée par l’EMS (European Meteorological Society)
Les candidatures gagnantes sont déterminées par les votes d’un jury composé des présidents des 38 sociétés membres d’EMS. En outre, un prix est annoncé pour le favori du public : le vote du public sera ouvert du 2 au 18 mars 2020.
Pour participer, cliquez EMS
Sommaire
Page 66 | Les débuts de l’astronomie aux Etats-Unis XIX^ et début du XXe siècle (2) | Guy Stevins |
Page 66 | Les expériences de Michelson – Interférométrie et vitesse de la lumière | |
Page 67 | 1880 – 1930 : les cinquante « glorieuses » de l’astronomie Américaine | |
Page 72 | ALMA découvre un ingrédient de la vie autour de jeunes Soleils | René Dejaiffe/Anne Haubrechts |
Page 74 | A la poursuite des ondes gravitationnelles | Guy Stevins |
Page 81 | L’énigme des momopôles magnétiques | Guy Stevins |
Page 89 | C’était dans Ciel et Terre il y a 95 ans… | Anne Haubrechts |
Page 90 | Dans le ciel du mois de juillet 2017 | René Dejaiffe |
Page 92 | Dans le ciel du mois de août 2017 | René Dejaiffe |
Sommaire
Page 34
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Les débuts de l’astronomie aux Etats-Unis XIX^ et début du XXe siècle (1)
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Guy Stevins | ||||||||
Page 45 | Trois télescopes de trente mètres en préparation pour les années 2020 | Guy Stevins | ||||||||
Page 50 | Procès-verbal de l’assemblée générale annuelle du 15 mars 2017 | |||||||||
Page 51 | Rapport du secrétaire général pour l’exercice 2016 | |||||||||
Page 54 | Rapport du trésorier pour l’exercice 2016 | |||||||||
Page 57 | C’était dans Ciel et Terre il y a 95 ans… | Anne Haubrechts | ||||||||
Page 58 | Dans le ciel du mois de mai 2017 | René Dejaiffe | ||||||||
Page 60 | Dans le ciel du mois de juin 2017 | René Dejaiffe |
Volume 133, n° 1 Janvier – Février 2017
Sommaire
Page 2 | 50 Années de Géodynamique au CIMT/ICET – 11 Un demi-siècle d’études géodynamiques à l’Observatoire Royal de Belgique et au Centre Intemational des Marées Terrestres 10. L’apport des gravimètres supraconducteurs |
Bernard Ducarme et Michel Van Ruymbeke |
Page 13 | Les ondes gravitationnelles vues par Einstein en 1936 | Guy Stevins |
Page 20 | C’était dans Ciel et Terre il y a nonante-cinq ans… | Anne Haubrechts |
Page 25 | Bibliographie | |
Page 26 | Dans le ciel du mois de mars 2017 | René Dejaiffe |
Page 28 | Dans le ciel du mois d’avril 2017 | René Dejaiffe |
Du 13 au 15 janvier 2016, l’ouragan – Alex – s’est développé au cœur de l’Atlantique Nord. Fait extrêmement rare en janvier ; le précédent cas a été observé du 1 au 6 janvier 1938 ! Alex est né d’une dépression à l’ouest de Canaries.
Figure 1 : évolution de l’ouragan Alex (en vert : tempête tropicale et en rouge : ouragan de force 1)
La condition pour qu’un ouragan se forme est que la température à la surface des eaux des océans Atlantique-Nord et Pacifique Nord-Est excède 26°C sur une certaine profondeur (plus ou moins 200 m). Non seulement ce n’est pas la saison habituelle pour qu’un ouragan comme Alex naisse dans l’Atlantique… mais les conditions ne semblaient même pas réunies sur papier. De quoi surprendre les météorologistes de la NOAA (National Oceanic and Atmospheric Administration). La température des eaux au-dessus desquelles Alex s’est formé, notamment, n’est pas habituelle.
L’évolution classique d’un ouragan se fait selon la séquence suivante : naissance d’une petite perturbation qui prend son énergie dans l’évaporation de l’eau sous-jacente. Ensuite, en restant située au-dessus de l’eau chaude, elle devient une dépression tropicale. Les masses chargées de vapeur d’eau montent en altitude et se refroidissent. L’énergie acquise par le passage de l’eau liquide en vapeur d’eau se libère et dévient de l’énergie cinétique donnant de la vitesse à la masse d’air. Lorsque la vitesse des vents moyens les plus forts dépasse 64 nœuds (119 km/h), la tempête devient alors un cyclone tropical, appelé ouragan dans le bassin Atlantique.
Figure 2 L’ouragan Alex en journée du 14 janvier 2016 – MODIS
SOCIÉTÉ ROYALE BELGE D’ASTRONOMIE,
DE MÉTÉOROLOGIE ET DE PHYSIQUE DU GLOBE
Association sans but lucratif
Avenue Circulaire, 3 – 1180 Bruxelles
IBAN : BE70 0000 0775 2825 / BIC : BPOTBEB1 www.srba.be ( 02 373 02 53)
Programme des principales activités 2016 – 2017
Mercredi 16 novembre 2016
Institut Royal Météorologique
Salle de conférences
16h30-19h00 : Rencontres Astro 1 avec exposés et débats
16h45-17h00 : Questions d’actualité
17h00-18h00 : L’ « heureux » hasard de la découverte de Neptune
Guy STEVINS, Colonel IMM e.r., ancien Président de la Société
18h00-19h00 : Observation du ciel en 2017
René DEJAIFFE (Observatoire Royal de Belgique)
Mercredi 14 décembre 2016 (sous réserve de confirmation dans Ciel et Terre n°5 Sep-Oct 2016)
Institut Royal Météorologique
Salle de conférences
16h30-19h00 : Rencontres Astro 2 avec exposés et débats
16h45-17h00 : Questions d’actualité
17h00-19h00 : (Sur un thème/sujet plus astrophysique ou cosmologique)
(Orateur & Titre : à confirmer)
Mercredi 22 février 2017
Institut Royal Météorologique
Salle de conférences
16h30-19h00 : Rencontres Météo 1 avec exposés et débats
16h45-17h00 : Questions d’actualité
17h00-18h00 : Le modèle SimClimat du LMD
(Laboratoire de Météorologie dynamique de Paris)
Guy SCHAYES (Université Catholique de Louvain), ancien Président de la Société
18h00-19h00 : Séminaire de météorologie pour la pratique de la voile (4)
Marc VANDIEPENBEECK (Institut Royal Météorologique)
Mercredi 22 mars 2017
Institut Royal Météorologique
Salle de conférences
16h30-19h00 : Rencontres Géophys avec exposés et débats
16h45-17h00 : Questions d’actualité
17h00-19h00 : Grands tremblements de terre en régions continentales stables
et aléa sismique pour les industries à risques
Thierry CAMELBEECK (Observatoire Royal de Belgique)
Mercredi 19 avril 2017
Institut Royal Météorologique
Salle de conférences
16h30-19h00 : Rencontres Météo 2 avec exposés et débats
16h45-17h00 : Questions d’actualité
17h00-18h00 : Le LIDAR et ses multiples applications en météorologie
Fabian DEBAL (Institut Royal Météorologique)
18h00-19h00 : Séminaire de météorologie pour la pratique de la voile (5)
Marc VANDIEPENBEECK (Institut Royal Météorologique) (sous réserve de confirmation)
Avec le soutien de l’Observatoire Royal de Belgique
À Troyes (Aube), le 17 juillet 2015, la température s’est élevée de 24 à 33°C entre 22 h TU et 23 TU le 16 juillet suite à des orages en état de désagrégation situés au Sud-Est de la ville. L’humidité a alors baissé de 52 à 22% et une rafale de 69 km/h a été relevée (voir figure 1). Ce phénomène a également été enregistré dans une moindre mesure dans les stations aux alentours comme à Nevers, Reims ou Melun.
Figure 1 : évolution de la température et de l’humidité relative à Troyes dans l’Aube (France)
L’explication est à chercher dans ce que l’on appelle en météorologie un coup de chaleur (en anglais heat burst). Ce phénomène rare en Europe, mais plus fréquent aux États-Unis, se produit dans certains orages.
Ce phénomène n’est pas totalement compris. L’hypothèse la plus couramment admise est que la pluie tombant dans de l’air sec s’évapore en donnant de la virga et refroidit l’air environnant. Par conséquent, ce dernier devient plus dense et est accéléré vers le bas. En descendant rapidement, la masse d’air se réchauffe par compression adiabatique alors que la quantité de vapeur d’eau y reste la même, ce qui fait diminuer son humidité relative.
Quelques rappels :
- La Rafale descendante (en anglais down burst) est un vent descendant très rapidement vers le sol. En y parvenant, il peut être à l’origine de dégâts très importants. Il y a des rafales descendantes sèches et humides.
Dans le cas d’une rafale descendante humide, l’air est humide dans toute la couche, entre le sol et les niveaux moyens de l’atmosphère, où la descente se produit. De plus, l’air des hauts niveaux, qui peut entrer dans l’orage, est plus froid que celui-ci. Il est donc plus dense (poussée d’Archimède) et va lui aussi descendre. Le vent ainsi rabattu s’accompagne alors de pluie.
Une rafale descendante sèche se produit dans un environnement très sec dans les bas niveaux sous l’orage. Les précipitations descendantes s’évaporent alors avant d’atteindre le sol. La parcelle d’air qui contenait ces précipitations est alors plus froide que l’environnement, par perte de chaleur due à l’évaporation, et accélère vers le bas. Il y a donc rafale sans pluie. Dans certains cas extrêmes, cette rafale descendante sèche peut provoquer un coup de chaleur.
- Les virgas désignent, en météorologie, des précipitations qui s’évaporent avant d’arriver au sol. Cela se produit le plus souvent en été quand l’air près du sol est très chaud et sec et qu’un nuage accompagné de précipitations arrive sur cette zone. Les gouttes d’eau s’évaporent avant de toucher le sol (Voir figure ci-dessous)
- Adiabatique se dit d’un processus de refroidissement ou de réchauffement se produisant sans échange de chaleur. La détente d’une masse d’air provoque un refroidissement de cette masse et, a contrario, une compression adiabatique produit un réchauffement.
Dans le cas de la saute de température à Troyes, c’est une rafale descendante sèche qui est à l’origine de ce coup de chaleur. Entre minuit et 1 heure du matin la température a augmenté de 9°C puis est progressivement revenue à la température qui a précédé le coup de chaleur.
D’autres cas plus remarquables encore se produisent dans les plaines américaines. Un exemple : le 3 août 2008, à Sioux Falls dans le Dakota du Sud, la température est passée de 24 °C à 38 °C en quelques minutes. Le phénomène a été accompagné de rafale de vent de 80 à 100 km/h.
Figure 2 exemple de virga